Les elfes ont la particularité de vivre particulièrement longtemps, leur longévité pouvant atteindre 600 ans. Pour cette raison, Althela jouit d’une stabilité politique absolument remarquable s’il faut la comparer aux autres puissances du continent. Le règne d’un roi s’entretenant souvent sur plusieurs siècles, le dirigeant dispose d’une latitude confortable pour assimiler l’héritage de ses prédécesseurs et prolonger leur œuvre sous les conseils avisés des sages qui incarnent les piliers de la volonté Althelienne. Sous l’apparence d’une monarchie se révèle un système aristocratique duquel le roi arbore une image avant tout symbolique.
S’il fallait lui attribuer un rôle, ce serait celui d’un garant des lois s’appliquant équitablement chez les individus, peu importe leur rang. À ce titre, l’éducation portée à son attention lui vaut de manifester son exemplarité en vue de sacraliser sa posture. Ce faisant, chacune de ses apparitions obéit à des rites millimétrés faisant que les habitants l’estiment comme un être semi-divin intouchable. Quiconque lui porterait atteinte physiquement ou moralement se verrait incarcéré pendant une centaine d’années, ce qui se comprend comme une condamnation à perpétuité pour quiconque ne serait pas un elfe.
Ce système extrêmement codifié fait qu’il est particulièrement délicat pour un étranger de s’y intégrer, même comme ambassadeur. Les processus administratifs y sont particulièrement longs, ce qui décourage l’écrasante majorité des curieux s’essayant à l’aventure. Et parmi les quelques ambitieux insistants, l’on ne saurait dénombrer tous ceux qui virent leurs investissements en temps et en argent réduits à néant par un simple bris d’étiquette. De même, contrairement à partout ailleurs, la mémoire d’Althela est longue. Aussi, la rancune d’un positionnement condamnable pourrait bien nuire à la diplomatie pour une durée qui peut démoraliser plus d’un diplomate.
Malgré tout, en dépit de ces verrous, les tentatives de se gagner les faveurs d’Althela ne tarissent pas à l’étranger. En effet, personne ne saurait rester indifférent devant une civilisation qui s’illustre par le raffinement de ses mœurs, la profondeur de sa culture, l’efficacité de son administration, la finesse de son artisanat, le prestige de son architecture, l’éminence de ses sciences, la sagesse de sa philosophie et la maîtrise de sa magie. La doctrine de la Terre y trouve une place prédominante, justifiant l’harmonie trouvée avec la nature dont l’équilibre est si évident qu’il paraît indestructible.
Ceux qui leur attribuerait l’image d’individus bassement méprisants s’aveuglent sur une attitude seulement alimentée par une expérience ne s’embarrassant pas de la stérilité des échanges immatures. La norme Althelienne fait prévaloir la raison sur la passion. Non pas que les sentiments n’y trouvent aucunement leur place, bien au contraire. Juste qu’il est beaucoup plus facile de céder à la toxicité égoïste qu’aux convictions qui verraient s’épanouir des relations purement constructives. Ainsi, l’estime d’un elfe se trouverait dans l’attention portée à son prochain. Pour avancer ensemble, il importe de comprendre l’autre et chercher une voie qui verrait servir l’intérêt commun. À Althela, la politique n’est pas l’affaire des égoïsmes. Ne pas le comprendre, c’est trahir une incompatibilité faisant que la persistance des relations ne saurait représenter qu’une perte de temps.
Mûrissez, et votre voix deviendra audible à l’attention des elfes. C’est aussi bête que ça.
S’il fallait lui attribuer un rôle, ce serait celui d’un garant des lois s’appliquant équitablement chez les individus, peu importe leur rang. À ce titre, l’éducation portée à son attention lui vaut de manifester son exemplarité en vue de sacraliser sa posture. Ce faisant, chacune de ses apparitions obéit à des rites millimétrés faisant que les habitants l’estiment comme un être semi-divin intouchable. Quiconque lui porterait atteinte physiquement ou moralement se verrait incarcéré pendant une centaine d’années, ce qui se comprend comme une condamnation à perpétuité pour quiconque ne serait pas un elfe.
Ce système extrêmement codifié fait qu’il est particulièrement délicat pour un étranger de s’y intégrer, même comme ambassadeur. Les processus administratifs y sont particulièrement longs, ce qui décourage l’écrasante majorité des curieux s’essayant à l’aventure. Et parmi les quelques ambitieux insistants, l’on ne saurait dénombrer tous ceux qui virent leurs investissements en temps et en argent réduits à néant par un simple bris d’étiquette. De même, contrairement à partout ailleurs, la mémoire d’Althela est longue. Aussi, la rancune d’un positionnement condamnable pourrait bien nuire à la diplomatie pour une durée qui peut démoraliser plus d’un diplomate.
Malgré tout, en dépit de ces verrous, les tentatives de se gagner les faveurs d’Althela ne tarissent pas à l’étranger. En effet, personne ne saurait rester indifférent devant une civilisation qui s’illustre par le raffinement de ses mœurs, la profondeur de sa culture, l’efficacité de son administration, la finesse de son artisanat, le prestige de son architecture, l’éminence de ses sciences, la sagesse de sa philosophie et la maîtrise de sa magie. La doctrine de la Terre y trouve une place prédominante, justifiant l’harmonie trouvée avec la nature dont l’équilibre est si évident qu’il paraît indestructible.
Ceux qui leur attribuerait l’image d’individus bassement méprisants s’aveuglent sur une attitude seulement alimentée par une expérience ne s’embarrassant pas de la stérilité des échanges immatures. La norme Althelienne fait prévaloir la raison sur la passion. Non pas que les sentiments n’y trouvent aucunement leur place, bien au contraire. Juste qu’il est beaucoup plus facile de céder à la toxicité égoïste qu’aux convictions qui verraient s’épanouir des relations purement constructives. Ainsi, l’estime d’un elfe se trouverait dans l’attention portée à son prochain. Pour avancer ensemble, il importe de comprendre l’autre et chercher une voie qui verrait servir l’intérêt commun. À Althela, la politique n’est pas l’affaire des égoïsmes. Ne pas le comprendre, c’est trahir une incompatibilité faisant que la persistance des relations ne saurait représenter qu’une perte de temps.
Mûrissez, et votre voix deviendra audible à l’attention des elfes. C’est aussi bête que ça.
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