Dans un fruit pourri, le ver est roi. Llyggredd compte parmi ces cités que l’on ne choisit pas, mais qui s’impose à soi quand la malchance nous y fait naître. Les rues saturent de fumerolles toxiques qui irritent la peau. L’odeur du miasme anesthésie les sens. Les quartiers sinueux étouffent la lumière à la faveur d’une atmosphère étouffante. Fait troublant, cet environnement sordide n’est rien à côté de la puanteur d’âme de ses habitants. L’honnêteté ne survit pas entre les murs de la ville, de même que l’innocence.
Pourtant, les promesses ne manquent pas à chaque coin de venelle. Les génies, bienfaiteurs et prophètes semblent innombrables aux esprits non avertis. Ceux qui laissent voir leur vulnérabilité attirent les mouches, comme une pièce d’or attirerait l’œil d'un corbeau au milieu de l’obscurité. Celui qui a tort est toujours celui qui se laisse tromper. Cette philosophie célèbre la lie de l’humanité, celle qui serait rejetée n’importe où ailleurs mais pas ici.
Pour garder la raison, il importe de s’aveugler sur ses vertus factices et d’estimer son prochain à l’instar de cafards rampants. L’on dit que l’empathie ne tua jamais personne dans cette sombre ville. Pourtant, les discours des élites de cette basse cité vont bon train pour défendre leurs qualités humaines. Ainsi voit-on pulluler les communautés sectaires où l’esprit critique s’envole loin sous le regard charismatique de ses leaders. Des bandes, des gangs, des confréries. Les disputes animent chaque journée et sèment leur lot de cadavres à l’occasion de règlements de compte.
Un regard de travers peut tuer, dit-on. Et pour cause, dans la fange, la susceptibilité des ordures transcende le reste de la civilisation. Une frustration à la source d’une rage affamée de faire triompher un mystérieux sentiment de supériorité sur tous les autres. Un besoin de révolte omniprésent par quoi le culte des Ténèbres s’épanouit. Quant aux désespérés survivant sur le fil des idées noires, la doctrine de l’Eau représente un bel échappatoire. Dans la souffrance du rejet, les individus dérivent de communautés en communautés, faisant des trahisons une norme. Simplement parce qu’à Llyggredd, ses habitants courent après une panacée illusoire.
Toi que le monde révulse, découvres lui ton plus beau masque. Laisse mourir au fond de toi qui tu es pour un mensonge à même d’attirer à toi les bannis. De cette manière, tu pourrais devenir le nouveau roi du fruit pourri.
Pourtant, les promesses ne manquent pas à chaque coin de venelle. Les génies, bienfaiteurs et prophètes semblent innombrables aux esprits non avertis. Ceux qui laissent voir leur vulnérabilité attirent les mouches, comme une pièce d’or attirerait l’œil d'un corbeau au milieu de l’obscurité. Celui qui a tort est toujours celui qui se laisse tromper. Cette philosophie célèbre la lie de l’humanité, celle qui serait rejetée n’importe où ailleurs mais pas ici.
Pour garder la raison, il importe de s’aveugler sur ses vertus factices et d’estimer son prochain à l’instar de cafards rampants. L’on dit que l’empathie ne tua jamais personne dans cette sombre ville. Pourtant, les discours des élites de cette basse cité vont bon train pour défendre leurs qualités humaines. Ainsi voit-on pulluler les communautés sectaires où l’esprit critique s’envole loin sous le regard charismatique de ses leaders. Des bandes, des gangs, des confréries. Les disputes animent chaque journée et sèment leur lot de cadavres à l’occasion de règlements de compte.
Un regard de travers peut tuer, dit-on. Et pour cause, dans la fange, la susceptibilité des ordures transcende le reste de la civilisation. Une frustration à la source d’une rage affamée de faire triompher un mystérieux sentiment de supériorité sur tous les autres. Un besoin de révolte omniprésent par quoi le culte des Ténèbres s’épanouit. Quant aux désespérés survivant sur le fil des idées noires, la doctrine de l’Eau représente un bel échappatoire. Dans la souffrance du rejet, les individus dérivent de communautés en communautés, faisant des trahisons une norme. Simplement parce qu’à Llyggredd, ses habitants courent après une panacée illusoire.
Toi que le monde révulse, découvres lui ton plus beau masque. Laisse mourir au fond de toi qui tu es pour un mensonge à même d’attirer à toi les bannis. De cette manière, tu pourrais devenir le nouveau roi du fruit pourri.
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