La couverture de la mer protège des tourments de la surface. Matergabia est un havre de paix qui prit le parti de s’isoler du monde extérieur à la faveur des trésors que l’on couve en soi, à l’instar des coquilles à perles. La bienveillance de ses habitants s’anime d’une attention particulière envers la nécessaire empathie pour tirer son prochain vers le haut. Quelle ironie qu’ils durent s’enfoncer si bas dans les eaux pour échafauder cette utopie où s’illustre l’art et la culture.
Les constructions marines de Matergabia émerveillent par leur raffinement, extériorisant dans la matière ce qui grandit dans l’immatériel des sensibilités. Les sculptures, gravures et fresques stimulent l’esprit comme une encyclopédie de sentiments d’où le cœur serait guidé dans les questionnements qui accompagnent l’existence. À ce titre, il est naturel que la doctrine de l’Eau y occupe une place si prédominante, la déesse Syren se voyant sublimée et vénérée comme nulle part ailleurs.
Pourtant, en dépit de cet environnement idyllique, un mal profond frappe les citoyens de Matergabia. Si admirés soient-ils dans les cours les plus civilisées de Lathna, une soif spirituelle assèche un nombre de plus en plus conséquent d’individus. Ce pourquoi, à l’étonnement des visiteurs, perçoit-on une certaine pesanteur dans les conversations, des tragédies venant alourdir la mémoire collective d’une souffrance silencieuse.
Pour cette raison, certains notables voulurent s’ouvrir au monde. Si des aventuriers de plus en plus nombreux quittèrent leurs contrées natales pour visiter la surface, force est de constater que ces émigrations ne passèrent pas inaperçues. Si les bons côtés firent de Matergabia un modèle d’influence culturel et artistique, les mauvais attirèrent sur eux l’ombre de l’avidité. En effet, depuis quelques temps, des pirates menacent les frontières et kidnappent les malchanceux présents au mauvais endroit au mauvais moment dans l’optique de vivifier l’esclavagisme de luxe. Ce faisant, une puissance alors caractérisée par son pacifisme verrait poindre dans sa politique une nécessité de s’armer. Une orientation sous-estimée par la plupart.
Toi qui t’enfonça profondément dans l’obscurité des ressentiments, tu n’ignores pas quelle violence peut surgir à réprimer continuellement ses sentiments. Trop intérioriser sa passion revient à refouler son humanité. Même au fond de la mer, un volcan peut faire exploser sa rage. Que la doctrine du Feu gagne lentement du terrain à Matergabia devrait en inquiéter plus d’un.
Les constructions marines de Matergabia émerveillent par leur raffinement, extériorisant dans la matière ce qui grandit dans l’immatériel des sensibilités. Les sculptures, gravures et fresques stimulent l’esprit comme une encyclopédie de sentiments d’où le cœur serait guidé dans les questionnements qui accompagnent l’existence. À ce titre, il est naturel que la doctrine de l’Eau y occupe une place si prédominante, la déesse Syren se voyant sublimée et vénérée comme nulle part ailleurs.
Pourtant, en dépit de cet environnement idyllique, un mal profond frappe les citoyens de Matergabia. Si admirés soient-ils dans les cours les plus civilisées de Lathna, une soif spirituelle assèche un nombre de plus en plus conséquent d’individus. Ce pourquoi, à l’étonnement des visiteurs, perçoit-on une certaine pesanteur dans les conversations, des tragédies venant alourdir la mémoire collective d’une souffrance silencieuse.
Pour cette raison, certains notables voulurent s’ouvrir au monde. Si des aventuriers de plus en plus nombreux quittèrent leurs contrées natales pour visiter la surface, force est de constater que ces émigrations ne passèrent pas inaperçues. Si les bons côtés firent de Matergabia un modèle d’influence culturel et artistique, les mauvais attirèrent sur eux l’ombre de l’avidité. En effet, depuis quelques temps, des pirates menacent les frontières et kidnappent les malchanceux présents au mauvais endroit au mauvais moment dans l’optique de vivifier l’esclavagisme de luxe. Ce faisant, une puissance alors caractérisée par son pacifisme verrait poindre dans sa politique une nécessité de s’armer. Une orientation sous-estimée par la plupart.
Toi qui t’enfonça profondément dans l’obscurité des ressentiments, tu n’ignores pas quelle violence peut surgir à réprimer continuellement ses sentiments. Trop intérioriser sa passion revient à refouler son humanité. Même au fond de la mer, un volcan peut faire exploser sa rage. Que la doctrine du Feu gagne lentement du terrain à Matergabia devrait en inquiéter plus d’un.
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