Dans l’angle mort de la solidarité se tient l’Union de Neshraun. Des clans de Jarls qui se sont assemblés dans l’œil du cyclone d’un enfer glacé. Abandonnés par le reste du continent, ces guerriers survivent au jour le jour tandis que les apparitions imprévisibles de monstres cauchemardesques fauchent un à un les êtres chers. Une peur primale met à l’épreuve la raison des berserkers, drengirs, ulfhednar et skjaldmö pourtant réputés pour leur courage hors norme.
Les appels à l’aide ne reçurent qu’un froid silence en réponse. Et si le désespoir frappa d’abord les esprits, le tambour de la terreur finit par instiller une folie sanguinaire voyant les combattants se couvrir de la peau de leurs prédateurs. Aussi n’est-il pas rare de voir les hommes et les femmes du Neshraun se revêtir de cette cruauté monstrueuse pour tourmenter leurs semblables. Des méthodes de domination choquantes qui ne font au final que s’imprimer dans la norme des expériences vécues.
Les vengeances disproportionnées tapissent la vie de société au Neshraun, imposant à ses habitants une intériorisation de leurs tourments. Un cycle pervers, car l’étouffement des ressentiments emmagasine dans les pensées une rage qui ne saurait finir que par exploser avec une violence à même d’attiser une flamme que nul ne saurait maîtriser.
Autant dire que dans un tel environnement, le culte des Ténèbres y trouve le meilleur écho. La banalité de la perte ne fait pas moins peser sur la conscience la fragilité de la raison. Une folie contagieuse qui, lorsqu’elle se déclenche dans un départ de feu, embrase avec une facilité déconcertante les combustibles l’entourant.
Le Konungr peut bien essayer de commander ses Jarls afin d’empêcher au Neshraun de sombrer dans l’anarchie la plus totale, il ne saurait s’étonner de la distance prises par les autres puissances étrangères. Pourtant, l’abondance des monstres au sein du désert glacé laisse suggérer qu’une faille proche de l’envergure du gouffre interdit au sud s'y cacherait. Si le royaume du Ker-Vashterion ne manque pas d’opportunisme en vendant ses armes aux guerriers du Neshraun, le reste du continent n’aurait-il pas intérêt à plus s’inquiéter de la situation au nord ?
L’effroi jette sur toi l’ombre glacée de ta solitude. Les lèvres bleuies par le souffle de la mort, les voix dans ton esprit confrontent à tout instant ta volonté. Ne comptes sur personne pour te sauver, sauf à souhaiter rejoindre les tragédies qui te privent de ton sommeil. Pour survivre aux monstres, il te faudra les incarner.
Les appels à l’aide ne reçurent qu’un froid silence en réponse. Et si le désespoir frappa d’abord les esprits, le tambour de la terreur finit par instiller une folie sanguinaire voyant les combattants se couvrir de la peau de leurs prédateurs. Aussi n’est-il pas rare de voir les hommes et les femmes du Neshraun se revêtir de cette cruauté monstrueuse pour tourmenter leurs semblables. Des méthodes de domination choquantes qui ne font au final que s’imprimer dans la norme des expériences vécues.
Les vengeances disproportionnées tapissent la vie de société au Neshraun, imposant à ses habitants une intériorisation de leurs tourments. Un cycle pervers, car l’étouffement des ressentiments emmagasine dans les pensées une rage qui ne saurait finir que par exploser avec une violence à même d’attiser une flamme que nul ne saurait maîtriser.
Autant dire que dans un tel environnement, le culte des Ténèbres y trouve le meilleur écho. La banalité de la perte ne fait pas moins peser sur la conscience la fragilité de la raison. Une folie contagieuse qui, lorsqu’elle se déclenche dans un départ de feu, embrase avec une facilité déconcertante les combustibles l’entourant.
Le Konungr peut bien essayer de commander ses Jarls afin d’empêcher au Neshraun de sombrer dans l’anarchie la plus totale, il ne saurait s’étonner de la distance prises par les autres puissances étrangères. Pourtant, l’abondance des monstres au sein du désert glacé laisse suggérer qu’une faille proche de l’envergure du gouffre interdit au sud s'y cacherait. Si le royaume du Ker-Vashterion ne manque pas d’opportunisme en vendant ses armes aux guerriers du Neshraun, le reste du continent n’aurait-il pas intérêt à plus s’inquiéter de la situation au nord ?
L’effroi jette sur toi l’ombre glacée de ta solitude. Les lèvres bleuies par le souffle de la mort, les voix dans ton esprit confrontent à tout instant ta volonté. Ne comptes sur personne pour te sauver, sauf à souhaiter rejoindre les tragédies qui te privent de ton sommeil. Pour survivre aux monstres, il te faudra les incarner.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|